ÉDITIONS DEMI-LUNE
ÉDITIONS DEMI-LUNE
Titre : Les Armées secrètes de l’OTAN
Auteur : Daniele Ganser
N° ISBN : 978-2-917112-00-7
Réseaux Stay-Behind, Opération Gladio et Terrorisme en Europe de l’Ouest
Le livre de référence sur le terrorisme sous faux pavillon...
Historien spécialisé dans l’histoire contemporaine et les relations internationales depuis 1945, Daniele GANSER enseigne à l’université de Bâle. Ses travaux actuels portent sur la prétendue « guerre contre la terreur » et le pic pétrolier. Invité à maintes reprises par le Parlement et la télévision nationale suisses pour partager son expertise en matière de politiques étrangère et de sécurité, Ganser voit ses livres, articles scientifiques, articles de journaux et interviews publiés dans différents pays.
Ce livre raconte comment, après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI-6 britannique mirent en place des armées secrètes anti-communistes dans tous les pays d’Europe de l’Ouest, et par quels processus ces réseaux Stay-Behind de l’OTAN s’allièrent dans certains pays à des groupes terroristes d’extrême droite, avec des conséquences particulièrement tragiques.
L’existence de "Gladio", l’armée secrète italienne, fut révélée par le Premier ministre Giulio Andreotti en 1990 ; à la suite de quoi la presse parla du « secret politico-militaire le mieux gardé, … depuis la fin de la deuxième guerre mondiale » et nota que : « L’histoire semble tout droit sortie des pages d’un thriller politique ». Depuis, ces armées secrètes de l’OTAN, ont également été découvertes en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Norvège, en Suède, en Finlande, en Autriche, en Grèce et en Turquie. Au niveau international, leurs actions étaient coordonnées par le Pentagone et l’OTAN et leur dernière réunion connue se déroula à Bruxelles en octobre 1990.
À l’heure de la menace de "l’hyperterrorisme", ce livre de référence revient sur les attentats de la gare de Bologne, de la Piazza Fontana, les attaques des tueurs fous du Brabant, l’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro et demande s’il s’agit d’actes de terrorisme sous fausse bannière, fabriqués pour accroître la stratégie de la tension…
Fiche technique
En 1992, la BBC avait diffusé un long documentaire sur Gladio.
Vous le trouverez en 3 parties, en VO, ici:
Écoutez l'interview du professeur Daniele Ganser, dans l'émission "Sur le vif", de la Radio Suisse Romande :
30 ans après, l'attentat de Bologne garde ses zones d'ombres
Il y a 30 ans, un attentat à la gare Centrale de Bologne faisait 85 morts et plus de 200 blessés. Si l'attentat a été attribué à un groupe néo-fasciste dont les membres ont été jugés, il reste de nombreuses zones d'ombre quant à l'identité des commanditaires de cet attentat sanglant commis au cœur des années de plomb. Sur le vif: Daniele Ganser, historien à l'Université de Bâle.
Le livre de référence de Daniele Ganser cité et lu à l’antenne dans l'émission « Rendez-vous avec M. X » de Daniel Pesnot, consacrée au complot Ergenekon (Le Gladio turc)
LE COMPLOT ERGENEKON - Le Gladio turc 1 & 2 (Émission en 2 parties):
NOUVEAU: Maintenant disponible en version française
Nous vous invitons à regarder l'excellent travail de Markus Fiedler sur Wikipedia. Le film dévoile le fonctionnement souterrain de l'encyclopédie, au travers de l'analyse de la page consacrée au chercheur suisse en histoire contemporaine Daniele Ganser. Ne vous laissez pas rebuter par sa durée (2 heures) ! Construit comme une enquête policière, ce doc est réellement captivant...
Nos félicitations à Jean-Paul Dion qui a traduit et doublé ce documentaire.
Synopsis:
Wikipédia a supplanté toutes les encyclopédies, papier ou en ligne. Vous pensez que c'est un site de référence, sûr, fiable, interactif ? Regardez cette enquête fouillée, (sur le mode polar, mais extrêmement documentée et ludique), et détrompez-vous...
Vous ne verrez plus jamais Wikipedia comme avant !
[...] Il existe au sein de Wikipédia des structures totalitaires voire mafieuses, qui rendent impossible une discussion factuelle et la modification des articles dans certaines parties de l'Encyclopédie en ligne. Certains modérateurs et administrateurs sévissent en particulier dans les domaines des sciences politiques et sociales. [...]
Le livre Les Armées secrètes de l'OTAN a inspiré le réalisateur Emanuel Amara qui en a fait un excellent documentaire (de 52 minutes). Ce film a déjà été diffusé en Belgique le 2 février 2011 sur La Une, la première chaîne de télévision nationale de la RTBF; il a également été diffusé début mars en Suisse (pays natal et de résidence du professeur Ganser) sur la TSR, la première chaîne de télé en langue française.
En France, programmé sur une chaîne de télévision publique (France5), de moindre audience, mais tout de même, en prime time, il a été diffusé le dimanche 1er mai, à 20h30.
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Cliquez ici pour lire la présentation sur le site Internet de la RTBF.
Le mercredi 2 février 2011 sur La Une (RTBF) à 21h55
1950-1990: Le scandale des armées secrètes de l'OTAN
Après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI6 ont mis en place, dans toute l'Europe de l'Ouest, des armées secrètes destinées à être activées en cas d'invasion soviétique. Ces réseaux, dirigés par l'OTAN et souvent adossés à des groupes d'extrême droite, furent appelés Stay Behind.
Bientôt, de chaque côté du Rideau de Fer, l'Europe s'installait dans le statu quo, et la probabilité d'une offensive soviétique devenait infime. Pourtant, les réseaux Stay Behind ne furent jamais démantelés. Au contraire, ils allaient user de leur force pour interférer, en temps de paix, dans les processus démocratiques nationaux. Chaque fois que la gauche menaçait d'accéder au pouvoir, le bras armé de l'OTAN pouvait intervenir.
À plusieurs reprises, cet usage de la force est allé jusqu'au terrorisme et la mort de civils innocents. Pire, dans certains cas, les forces de police et les services de sécurité ont préféré protéger les coupables afin de préserver leur capacité de combat. Grâce à ces protections, le réseau Stay Behind a pu jouir du secret le plus total.
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Cliquez ici pour lire la présentation sur le site Internet de France5.
ou là, pour lire cette présentation en format PDF (page 10 du Magazine de France5).
Pendant la guerre froide, l’OTAN a organisé avec l’accord des grandes démocraties occidentales des armées de l’ombre afin d’empêcher l’essor du communisme hors du bloc soviétique. Ce film, présenté dans La Case du siècle, lève le voile sur ce réseau structuré et puissant. Enquête sur l’un des secrets politico-militaires les mieux gardés depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Le 24 octobre 1990, le scandale éclate au grand jour. L’ancien chef du gouvernement italien Giulio Andreotti révèle au monde entier l’existence d’une armée secrète européenne. Une structure paramilitaire, placée sous commandement de l’OTAN et des Etats-Unis, et responsable de manipulations, d’attentats et d’assassinats. Avec l’aide de l’historien suisse Daniele Ganser, auteur du livre Les Armées secrètes de l’OTAN — Réseaux Stay Behind, opération Gladio et terrorisme en Europe de l’Ouest, le réalisateur Emanuel Amara offre un éclairage sur la guerre secrète qui se livra en Europe de l’Ouest, témoignages et documents à l’appui.
Fondée en avril 1949 pour faire face à la menace communiste, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord crée en Europe une armée secrète baptisée « Stay Behind » (rester derrière). L’objectif : renforcer le dispositif militaire pour mener une guerre de résistance dans chaque pays en cas d’invasion soviétique. Le siège de cette organisation s’installe à Paris. Depuis la Libération, la France abrite déjà plusieurs bases américaines où la CIA conduit la lutte anticommuniste. Mais, en avril 1961, quatre généraux de l’armée française tentent, avec le soutien de l’agence de renseignement américaine, un coup d’Etat contre l’indépendance de l’Algérie. Pour le président Charles de Gaulle, qui a toujours eu des relations conflictuelles avec les Etats-Unis, l’ingérence américaine dans les affaires françaises devient intolérable. En octobre 1966, la France quitte l’OTAN, et le siège de l’Alliance atlantique déménage à Bruxelles.
Dans leur guerre contre les communistes, les Américains sont allés jusqu’à recruter des nazis et des fascistes dans l’Allemagne et l’Italie d’après-guerre. Historien des services secrets, Erich Schmidt-Eenboom raconte : « En Allemagne, une partie considérable des membres de l’armée secrète, environ 25 %, était constituée des hommes de l’ancien service de renseignement de la SS, l’Office central de la sécurité du Reich. Le personnel ainsi que le réseau d’agents et d’indicateurs étaient noyautés par les anciens SS. On s’est appuyé sur eux pour créer l’armée secrète allemande. » Cette alliance avec des groupuscules d’extrême droite a eu des conséquences particulièrement tragiques dans ces pays. Le 2 août 1980, une bombe explose dans une salle d’attente de la gare de Bologne. Le bilan est lourd, 85 morts et plus de 200 blessés. La police italienne soupçonne d’abord les Brigades rouges, un groupe terroriste gauchiste très actif. Les véritables exécutants de l’attentat, néofascistes, sont condamnés après 15 années d’enquête. Pour les commanditaires, la piste remonte jusqu’à Licio Gelli, le chef d’une loge maçonnique P2, l’armée secrète italienne Gladio et des responsables des services secrets italiens. Pour Aldo Giannuli, historien de la commission d’enquête sur Gladio : « C’est effectivement un cas de terrorisme d’Etat. Un cas de guerre secrète, d’opérations clandestines qui a eu lieu pendant ces années. Un prix, un très lourd tribut que nous avons dû payer pour la guerre froide. »
Une double stratégie
Un mois et demi plus tard, un attentat pendant la Fête de la bière à Munich marque profondément l’opinion publique allemande. L’enquête établit que la bombe a été posée par Gundolf Köhler, mort dans l’explosion et membre de la milice Hoffmann, un groupuscule d’extrême droite. La police découvre rapidement des liens entre le terroriste et un certain Heinz Lembke, qui s’occupe d’un arsenal souterrain. Des caches d’armes faisant vraisemblablement partie du dispositif Stay Behind allemand. Après son arrestation, l’homme, qui avait annonçé son intention de révéler toute la vérité, sera retrouvé pendu dans sa cellule. Le colonel Klaus Fichner, ancien membre du service de contre-espionnage de la Stasi, explique : « En fait, ces armées secrètes avaient une double stratégie. En cas de conflit ouvert et d’occupation d’un pays membre de l’OTAN, elles devaient organiser une résistance. Une deuxième stratégie s’est développée avec les années. Il s’agissait de créer des tensions politiques à l’intérieur des pays de l’OTAN et d’étouffer par tous les moyens les mouvements de gauche. » Depuis les révélations de 1990, seuls l’Italie, la Belgique et la Suisse ont commandité une commission d’enquête afin de tenter de faire la lumière sur ces armées secrètes.
- Amandine Deroubaix (France5)
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Nous avons trouvé sur Internet cet article sur AgoraVox.tv
Nous mettons donc également en ligne sur le site le documentaire diffusé par la RTBF, en remerciant son auteur.
GLADIO: Le scandale des armées secrètes de l'OTAN
« Quand il s’agit de faire la lumière sur le réseau Gladio, l’autoroute de l’information se transforme soudain en véritable parcours du combattant. À notre époque où le terrorisme est une préoccupation mondiale, il est particulièrement dérangeant de découvrir que l’Europe de l’Ouest et les États-Unis se sont alliés pour créer des organisations qui se sont par la suite converties au terrorisme. En Amérique, de tels pays sont qualifiés de "sponsors du terrorisme" et sont la cible d’hostilité et de sanctions. Est-il possible que les USA eux-mêmes, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et d’autres méritent tous de figurer sur la liste des États finançant le terrorisme ? Avant d’en décider, il convient de connaître l’histoire de Gladio dans son intégralité. Avec cette enquête critique, Daniele Ganser a ouvert la voie. Il est important de lire ce livre pour découvrir les grandes lignes du réseau Gladio et entrevoir l’importance des interrogations qui restent sans réponse. »
- Professeur John PRADOS, auteur de très nombreux livres dont un seul est pour l'instant disponible en français Les Guerres secrètes de la CIA : La Démocratie clandestine , historien et analyste aux archives de la Sécurité nationale à Washington, DC.
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« Fruit du travail de 4 années de recherches, ce livre courageux d’un brillant spécialiste suisse rompt enfin le silence qui a longtemps prévalu sur les armées secrètes de l’OTAN. »
- Professeur Georg KREIS, directeur de l’Institut des études européennes de Bâle.
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« Avec l’intensification de la menace terroriste en Europe, les événements choquants relatés dans le livre remarquable de Ganser pourraient se répéter à notre époque. »
- Professeur Rohan GUNARATNA, de l’Institut des études stratégiques et de défense, (IDSS) à Singapour.
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« Ganser ouvre un ensemble de questions inexplorées sur l’OTAN et la partie cachée de la guerre froide. »
- Professeur Andreas WENGER, directeur du Centre d’études sur la sécurité (CSS). de l'École Polytechnique Fédérale (ETH) à Bâle.
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« Une page jusqu’ici inconnue de l’histoire secrète de la guerre froide est maintenant révélée. »
- Nigel WEST, World Intelligence Review.
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« Les découvertes du Dr Ganser posent des questions fondamentales sur la nature de la guerre froide et le rôle des services de renseignement dans les sociétés démocratiques. »
- Professeur Jussi HANHIMAKI, de l’Institut des études internationales (GIIS) de Genève.
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« Dans cet ouvrage brillamment rédigé, Ganser présente les faits de manière nuancée et aisément compréhensible pour le profane. Ce que nous apprend ce livre, qui se lit comme un roman, va changer fondamentalement l’historiographie de l’époque de la guerre froide. »
- Henriette Hanke GÜTTINGER dans Horizons & Débats.
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« Une enquête minutieuse et convaincante, (...) un travail de recherche très complet et impressionnant. (...) La description des activités (du Gladio) en Italie est particulièrement stupéfiante. (...) Un livre plaisant et documenté, qui informe le public amateur d’histoire contemporaine, de services secrets, d’OTAN, de lutte anticommuniste ou, de façon plus contemporaine, de terrorisme et de guerre subversive. En ces temps d’asymétrie et de "guerre contre la terreur", réfléchir à de tels précédents n’est pas inutile. »
- Olivier KEMPF, professeur à Sciences-Po Paris, (spécialiste de l'OTAN) et rédacteur en chef adjoint de la revue Défense Nationale.
Traduit de l’anglais par Thomas JAMET
M. Kempf est le rédacteur en chef adjoint de la prestigieuse revue Défense Nationale, et enseignant à Sciences-Po Paris.
Plus d’informations sur le site de l'auteur //www.danieleganser.ch/e